Femmes de pêcheurs


Un vide juridique entoure la coopération des femmes à l’activité professionnelle du couple de pêcheur.

Comme encore tout récemment chez leurs consœurs femmes d’agriculteurs, d’artisans, l’activité des « conjointes d’exploitants » reste très mal définie au regard de la loi et de la protection sociale.

Le premier point à conquérir réside dans la reconnaissance des droits à la retraite.
Soumis à cotisation qui s’élève aujourd’hui à 8% de la 3ème catégorie, ces droits méritent encore d’être affinés.

En revanche, la revente du poisson pêché par le mari reste une tolérance, et n’ouvre aucun droit en cas d’accident de travail de la conjointe.

La maintenance d’un cadre légal n’est même pas envisagée lors de départ, d’abandon de l’activité, de rupture.

Une fédération des femmes de pêcheurs poursuit ces actions auprès des ministères pour proposer une représentativité des femmes de pêcheurs dans les instances professionnelles (prud’homie, comité régional des pêches…) ou décisionnelles (commissions ministérielles).

Rencontre avec l'association des femmes de pêcheurs en méditerranée.